Ça y est, dernier parc que je vais traverser durant ce périple jusqu’à la Méditerranée! Et pas des moindres, le Parc National du Mercantour. Il est l’un des plus sauvages de France!

Avant cela, j’ai croisé la route d’un groupe de 12 personnes ainsi que leur guide qui réalise une partie de la traversée des Alpes. Partis depuis quelques jours depuis Briançon, je vais croiser quelques fois leur route jusqu’au gîte de Larche où nous auront la possibilité de converser davantage qu’uniquement en chemin.

Au matin, ils me proposent de me pousser jusqu’aux portes du parc, quelques 5km plus loin. Comment ne pas refuser une telle offre.

C’est donc à l’entrée du parc que je fais mes adieux à ce groupe, peut-être vais-je les croiser plus tard? Mystère.

Dès les premiers mètres, on réalise rapidement que l’on se trouve dans un parc entretenu et quand même un peu touristique. Le chemin est d’une qualité sans égale jusqu’à maintenant.

Je prends rapidement de la hauteur et arrive en direction du Lac du Lauzanier, splendide panorama à nouveau! Lausannois que je suis, je ne peux éviter de sourire à la découverte du nom de ce lac.

Puis, fini de rire, c’est grimpe jusqu’au Pas de la Cavale. Rude montée dans un chemin qui semble se perdre dans la caillasse. La descente, comme annoncé par des randonneurs venus en sens inverse au Pas, ne me fera pas de cadeau. Apparement, il faut que je profite maintenant de la vue car une fois dans la descente, je vais être scotché à mes pieds. Réjouissant!

Finalement, la descente se fait sans trop de mal et je me dirige maintenant vers mon deuxième col de la journée: le Col des Fourches. La montée semble interminable et raide..

Le col passé, je me dirige vers le petit hameau de Bousiéyas pour mon traditionnel Orangina. De là, je repars pour le troisième et dernier col de la journée: le Col de la Colombière. Là, je retrouve Fabrice, un randonneur que j’avais déjà croisé du côté de Modane ainsi que les trois jeunes randonneurs croisés le premier jour! Ils sont toujours en chemin et plus motivés que jamais. Chouette de les retrouver par ici!

La descente sur Saint-Dalmas le Selvage est longue et interminable. Attention les genoux à nouveau!